Que ce passe-t-il si un bien perd de sa valeur ?

Il se peut qu’après un certain temps un bien perde de sa valeur. Cela peut s’expliquer par une évolution rendant celui-ci obsolète ou par d’autres facteurs. Dans ce cas, la marche à suivre est de procéder à une constatation de la perte de valeur de ce bien et de corriger son évaluation. Et même si la perte est ensuite déclarée, cet exercice restera quand même obligatoire.
Les immobilisations qui peuvent être amorties
Pour bien comprendre cette déduction, prenons l’exemple d’un véhicule acheté pour les besoins de la compagnie. La valeur de celui-ci va baisser un peu plus tous les ans. Donc entrer sa valeur au moment de l’achat dans ses comptes ne serait pas correctes. Cela résume bien ce que les immobilisations amortissables veulent dire.
Deux types d’immobilisations sont concernées : les immobilisations corporelles et les immobilisations incorporelles. Ceux qui sont corporels doivent pouvoir générer un flux net de trésoreries et doivent avoir été utilisés pendant au moins 12 mois. Cela concerne surtout les terrains, les constructions, les matériels de transport, le mobilier et les matériels de bureau et les outils informatiques.
Les immobilisations incorporelles concernent les frais de l’établissement, les frais pour les recherches et pour le développement, le droit au bail et les fonds commerciaux.
Quelle durée utilisée pour faire son calcul ?

La durée de l’amortissement d’immobilisation est déjà établie par les impôts. Toutefois, elle est différente en fonction des biens. Par exemple, la durée pour le mobilier est de 10 ans et de 3 ans pour les ordinateurs et les logiciels.

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